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L'essor du tourisme en Arménie

Du haut de son histoire millénaire, l’Arménie a connu d’énormes bouleversements politiques et géographiques. Entre invasions arabes ou encore turques, le territoire de l’ancien empire arménien qui s’étendait jusqu’en Syrie s’est largement vu réduit. Il est aujourd’hui celui d’un petit pays d’un peu moins de trente mille kilomètres carrés enclavé entre la Georgie, la Turquie, l’Iran et l’Azerbaijan et sans accès à la mer.

La République Arménienne actuelle, vieille de quelques 26 années a déclaré son indépendance lors de la chute de l’URSS en 1991, puisqu’elle faisait alors partie des pays membres de l’Union soviétique. Or le vingtième siècle se clôt de manière très négative (comme il s’était commencé en 1915, avec le génocide perpétré par les trucs Ottomans faisant alors plus de 1.5 millions de morts) avec le tremblement de terre de 1988 faisant 30 000 mort, plus de 15 000 blessés et poussant à la rue plus de 500 000 personnes, pour une population d’un peu moins de 3 millions d’habitants. De plus, en raison d’importants conflits politiques entre ses deux voisins Est et Ouest, un blocus économique est imposé à l’Arménie, en raison de la guerre dans la région du Haut-Karabakh, avec l’Azerbaijan.

Toutes ces tâches sombres dans l’histoire de ce magnifique pays ne servent qu’à illustrer l’importance de la relance économique qu’il a subie au cours des dernières décennies, ce grâce aux forts liens de la diaspora arménienne en occident qui a permis la subvention et la reconstruction de monuments historiques comme le temple de Garni.

Ainsi, depuis les années 2000 le gouvernement mène une politique de développement touristique avec l’aide de l’union européenne. On peut notamment noter la construction du plus long téléphérique au monde (5.7 km) à Tavush, qui permet l’accès à des cathédrales arméniennes datant du Moyen-âge.

Cela a permis une forte progression du tourisme. En 2011, on comptait 800 000 touristes, selon le ministère de l’économie et en 2015 on en comptait 1,2 millions.

Une femme, Hermine Duzian, est entre autres responsable de cet accroissement de l’attractivité du tourisme arménien. Directrice de nombreux programmes pour jeunes de L’UGAB ( Union générale de bienfaisance arménienne). Elle a notamment fondé «Discover Armenia» une immersion de trois semaines avec des jeunes arméniens de la diaspora vivant en France, au Canada ou encore aux États-Unis afin de faire découvrir la richesse culturelle de ce petit pays du Caucase, ce que j’ai eu la chance de faire. Un séjour intense qui a contribué à l’essor économique de certaines régions peu visitées, ou encore au développement de petits marchands qui vendent leurs créations, leurs spécialités culinaires. Entre site touristique d’envergure internationale, comme le monument de commémoration du génocide Tsitsernakaberd, en passant par le patriarche du Christianisme arménien à Itchmiadzine au lac Sevan ce séjour a permis de faire connaître la diversité de ce petit pays.

C’était avec grand plaisir que l’on voyait non pas seulement des touristes issus de la diaspora, mais des touristes qui portaient un intérêt neuf pour l’Arménie notamment Russe et Asiatique.

Les vastes mesures prises par le gouvernement afin d’entreprendre des rénovations dans Yerevan permettent d’élever la capitale arménienne au même rang que les villes européennes culturelles les plus attractives. On voit par exemple l’apparition de nouveaux musées comme celui dédié à Aznavour ou encore celui dédié à l’alphabet arménien qui est entièrement rénové et dorénavant très spacieux.

En espérant vous avoir fait un peu voyager durant cette sombre période qu’est novembre,

Շնորհակալություն ընթերցանության համար,

Merci de votre lecture!


 
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